Je m’appelle Audrey Roué, je suis artiste.
(Je suis aussi directrice artistique - voir Beau Sens)
J'ai vécu à Paris, Edimbourg, Sydney, à la campagne (dans le Var) avant de m'installer en famille à Marseille, ville adorée  (où je suis née !).
Ma pratique artistique a pris ces dernières années une très grande place dans mon quotidien.
Mes dessins, d'abord partagés sur Instagram, ont trouvé leur public et j’ai le plaisir de réaliser régulièrement des commandes de portraits et des créations sur mesure.
Au printemps 2024 j’ai eu l’immense bonheur de présenter mon travail avec féminologie, une exposition personnelle soutenue par agnès b. et accueillie dans sa galerie boutique de Marseille (l'album de l'expo est ici).​​​​​​​
Démarche
Je travaille sur la figure féminine en explorant les thèmes de la présence, de la mémoire et de l’intimité.
À travers l’aquarelle, l’encre et des matériaux comme des papiers rares ou des
photos d’archives (que j'imprime et par-dessus lesquelles je peins), je m’attarde sur la frontière qui se situe entre le visible et l'invisible, j’explore nos lignages et nos connexions enfouies.
Mon travail s’inspire d’artistes tels que Jean Jansem, Conrad Roset et Tina Berning, où la fragilité du trait révèle pourtant une puissante humanité.
Mon sujet est sans conteste en rapport avec la maladie d’Alzheimer dont souffrait ma mère, décédée en Février 2024, que j'ai vue peu à peu se replier, glisser dans le silence et l’immobilité, avec laquelle je maintenais le lien sur d’autres niveaux de conscience, en privilégiant le toucher, la caresse, en m'efforçent d’ouvrir mes sens à ce qui était devenu indicible mais n'était pas moins présent, humain
Mon éclosion artistique traduit les émotions qui ont jalonné ma progression, que je sais personnelle mais que j’entends résonner dans un élan sororal. Trouver sa place n’est pas qu’affaire privée. Tout découle de nos filiations, est relié à un système, il s’agit bien là d’un essor féminin et féministe continu, nécessaire et collectif.
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